Le battage du blé

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Avant 1940, les céréales étaient ramassées à la lieuse, qui coupait les épis et les mettait en gerbes automatiquement ficelées. Avant le passage, le pourtour du champ devait être fauché manuellement, pour dégager le passage des trois chevaux qui tiraient la lieuse, et éviter le saccage des épis de la lisière.Le blé était transporté sur une aire approriée et le battage manuel des épis constituait une tâche physique éprouvante. Sur l’aire affectée au battage, nous « bousions » le sol. Il s’agissait d’étaler de la bouse qui séchait sur place pour constituer un tapis. Sur cette couche durcie,  nous battions le blé chaud et sec avec un rouleau de granit, tiré par les chevaux ou les boeufs. Le passage du rouleau était répété plusieurs fois, à raison de deux battages par jour. Les épis étaient retournés entre chaque passage, pour que le rouleau extraie le maximum de grains de blé. Nous étalions ainsi le blé le matin, pour rouler la masse de granit l’après-midi sous le soleil. Il convenait de passer le rouleau doucement pour prendre le temps que les grains sortent de l’épi, la chaleur du soleil travaillait pour nous facilitant l’extraction naturelle des grains de blé.

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Références:
  • Mission d'Ecrivain public pour le Pôle social de la VILLE de CHOLET
  • Auteur d'ouvrages institutionnels et privés
  • Animatrice d'ateliers d'écriture "Transmission et partage" en EHPAD