Piéter les sabots

sabotsLe chargement du fumier restait une corvée récurrente pénible. En ce temps-là, nous étions chaussés de sabots de bois. Pour éviter que le bois ne se fende sous nos efforts physiques, nous prenions la précaution de « piéter » les sabots. Il s’agissait d’entourer les sabots d’un petit arceau de cuir ou de fer que l’on nommait « piet » (nom patois issu des mots de piétaille ou piétinement, eux-mêmes issus du latin peditare, aller à pied). Le piet était fixé sur les côtés du sabot avec deux petites pointes.

Plus tard les bottes en cautchouc léger constituèrent une amélioration. Quoique le progrès trouve rapidement sa limite par temps chaud, quand les effluves du fumier rejoignaient celles de nos bottes en plastique, pour un bouquet olfactif qui n’était plus du tout printanier!

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Références:
  • Mission d'Ecrivain public pour le Pôle social de la VILLE de CHOLET
  • Auteur d'ouvrages institutionnels et privés
  • Animatrice d'ateliers d'écriture "Transmission et partage" en EHPAD